Même si elle a la même structure, une molécule de vitamine C de synthèse vaut elle sa consoeur d’origine naturelle ? Est-elle aussi assimilable ? Quels sont les pièges à éviter en choisissant un complément alimentaire ?
Les molécules d’origine naturelle présentes dans les plantes et les règnes naturels peuvent être qualifiées de vivantes. Plusieurs études démontrent qu’elles ont des propriétés biologiques différentes des molécules de synthèse. Les vitamines et les nutriments synthétiques ne sont pas convenablement acceptés par l’organisme. Ces molécules artificielles sont des étrangers souvent indésirables pour le corpsqui s’efforce de les éliminer au plus vite à la condition que les systèmes de défense et d’épuration du corps ne soient pas trop atteints.
Les industries alimentaires et pétrochimiques essaient de faire croire que les nutriments synthétiques seraient identiques aux nutriments naturels mais en fait, la chimie de synthèse ressemble à la nature comme une photo ressemble au sujet photographique sans pouvoir en aucun cas le remplacer.
Lévogyre ou dextrogyre ? Une question de « bon Sens »
Une vitamine, un minéral, des acides aminés ne poussent pas tout seuls, de façon isolée dans la nature. Soit ils sont extraits d’une plante, d’un sous-produit animal, d’un micro-organisme ou de la terre (règne végétal, animal ou minéral), soit ils sont produits artificiellement. Dans ce dernier cas, ces nutriments sont dénués de la dynamique du vivant.
Molécules naturelles ou de synthèse, si elles ont presque la même forme, elles s’orientent en revanche en sens inverse par rapport à la lumière : soit elles sont lévogyres (qui dévie la lumière à gauche) ou soit elles sont dextrogyres (qui dévie la lumière à droite). La vitamine C naturelle extraite de fruits (dans la cerise d’acérola par exemple) est lévogyre. Cela signifie qu’elle dévie la lumière polarisée qui est projetée sur elle vers la gauche. La vitamine C de synthèse fait en revanche tourner cette lumière polarise vers la droite : elle est dextrogyre. Les études montrent que les vitamines de synthèse ne sont pas assimilables de la même façon que les vitamines naturelles car elles n’en sont que de pâles et imparfaites copies. « Deux clés qui ont la même forme mais simplement avec un dessin inversé comme par effet miroir, n’ouvrent pas lamême serrure ». (Dr Christian Tal Schaller, des Ed. Vivez Soleil).
Attention aux échafaudages chimiques encombrants
Un nutriment de synthèse a besoin d’un échafaudage chimique pour sa stabilité. Il en résulte que seule une partie du poids du nutriment correspond à la copie de la molécule telle que la nature l’a prévue. Le reste n’est pas assimilable. Une vitamine naturelle est souvent une molécule simple. En revanche la copie de vitamine sous forme synthétique est un mélange de stéréo-isomères chimiques dont seul l’un d’entre eux correspond à vitamine d’origine naturelle.
Or, les récepteurs humains n’ont que faire de cet échafaudage de synthèse qui devient une substance inutile de plus à éliminer. La partie non assimilable de cette structure de synthèse est composée de substances non reconnues par l’organisme, monopolisant le travail des enzymes dépolluantes (P450) du foie, qui ont déjà fort à faire avec tous les poisons de pollution alimentaire et environnementale qu’elles doivent déjà gérer. Si sur l’emballage du produit dans la liste des ingrédients, seule mention « vitamine ou oligo-élément X » est mentionnée sans qu’il ne soit précisé « d’origine naturelle », c’est qu’il s’agit d’une vitamine ou d’un oligo-élément de synthèse.Absorber 10 mg d’une vitamine E de synthèse dont il a été prouvé qu’elle n’est assimilable qu’à 50 %( 1) ne peut pas être comparé à l’absorption de 10 mg de cette vitamine E en version naturelle, qui, elle, est bien assimilable à 100 %.
La Nature est imbattable
Chaque fois que nous perdons comme référence ce que la Nature peut nous fournir avec son précieux et subtil équilibre vital, nous nous fourvoyons gravement. Trop d’industriels jouent aux apprentis sorciers en proposant des nutriments de synthèse privilégiant certaines réactions enzymatiques dans l’organisme au détriment d’autres et, avec chaque produit de synthèse, nous apportons un peu de non-vie, donc un peu de mort, au lieu d’apporter des nutriments porteurs de dynamique vitale.
Les végétaux élaborent des milliers de molécules qui ont toutes un rôle important dans leurs propres processus de défense et elles participent ensemble aux conditions requises pour leur assimilation chez l’homme.
Les vitamines
Une plante ou un fruit aura toujours « l’intelligence » de ne pas apporter une vitamine (ou un autre nutriment) seule, isolée, mais entourée de son contexte et des molécules naturelles voisines qui travaillent en synergie.Le corps établit une discrimination entre les deux formes de vitamines naturelle ou synthétique. Il favorise la fixation et l’utilisation des vitamines naturelles et choisit d’éliminer la forme synthétique.
Par exemple pour une fonction vitaminique A, complétez par un apport d’extraits d’algues riches en plusieurs carotènes naturels (2) (à condition que ne lui soient pas associés des compléments chimiques) qui sont les précurseurs de la vitamine A.
Par exemple pour une vitamine E, veillez à ce que dans la liste des ingrédients, elle soit indiquée comme vitamine E d’origine naturelle ou comme extraite de l’huile de germe de blé ou d’une autre huile végétale.
Les oligo-éléments et les minéraux
Il a été prouvé que seules les fractions ioniques libres infiniment petites des oligo-éléments pouvaient pénétrer dans les récepteurs cellulaires spécifiques par échange d’ions négatifs qui cherchent à sortir de la cellule. La taille de ces ions positifs libres est adaptée à la petite dimension des récepteurs cellulaires qui leur est réservée. A la lumière de ces récents travaux, aucune molécule lourde de synthèse ne semble en fait pouvoir passer par ces récepteurs sans que cela ne nuise à la membrane cellulaire. Les sels de synthèse si souvent proposés y deviennent alors des substances de charge indésirables éliminées (chasse intestinale) ou stockées dans les graisses s’ils sont apportés en excès, pouvant générer des accumulations et des cristallisations génératrices d’inflammations.
En ce qui concerne le magnésium, les aliments qui en sont les plus riches dans sa forme assimilable sont la poudre ou les extraits de fèves de cacao (à ne pas confondre avec les poudres de boissons chocolatées hypersucrées qui en contiennent assez peu), les germes de blé et de maïs et les amandes, sans oublier les algues.
Les protéines / acides aminés
La règle fondamentale à adopter est de ne jamais apporter un ou deux acides aminés isolés comme cela a été trop souvent proposé. L’assimilation des acides aminés est liée à ce que l’on appelle le facteur limitant. Les acides aminés ne peuvent être assimilés qu’à la condition qu’ils se présentent en association dans un profil bien précis d’acides aminés – apportés ensemble simultanément. Apporter un seul acide aminé de façon isolée ne sert à rien si l’on n’apporte pas en même temps la juste proportion des autres acides aminés pour que chacun d’entre eux soit assimilés par l’organisme.
L’apport excessif d’un acide aminé isolé peut entraîner une perturbation de la synthèse des protéines par le foie et peut générer une toxicité hépatique. Les acides aminés, en combinaison avec les minéraux et autres nutriments, sont apportés de façon équilibrée dans les extraits d’algues, d’huîtres, de champignons, le pollen.
Les lipides
Il est aujourd’hui bien connu que notre alimentation est trop riche en certaines graisses saturées, notamment d’origine animale, alors que nous apportons insuffisamment d’acides gras polyinsaturés oméga 3 longue chaîne (poissons gras comme la sardine ou la maquereau) et oméga 3 courte chaîne (huile de colza, huile de lin).
Toutefois, si le foie ne présente pas une dynamique enzymatique suffisante (bonne activité de l’enzyme delta 6 désaturase, etc.) pour allonger les oméga 3 courte chaîne en oméga 3 longue chaîne, le corps assimilera mal les acide gras oméga 3 si importants pour notre santé. Nous devrions donc davantage consommer des aliments riches en acide gras oméga 3 longue chaîne (EPA et DHA) que l’organisme pourra mieux utiliser.
Par ailleurs, pour bien assimiler toutes ces graisses à chaîne longue si nécessaires pour notre équilibre circulatoire, immunitaire et hormonal, il convient aussi de leur associer des extraits de plantes riches en enzymes et des oligo-éléments végétaux qui permettent de les transformer au niveau du foie.
Extraits d’un texte de Ghislaine Gerber (www.holistica.fr) tiré de Biocontact de janvier 2007.
G. Gerber est conférencière et formatrice en phytonutrition, elle participe depuis plus de vingtans à de nombreuses recherches en nutrition dans une vingtaine de pays.
1. Burton , Traber; Acuff, Walters, Kayden, Hughes and Ingold Human Plasma and Tissue Alpha-Tocopherol Concentrations in Response to Supplementation with Natural and Synthetic Vitamin E. Am. J. Clin. Nutr. L’Académie Nationale de Science (aux Etats-Unis) a reconnu que la vitamine E naturelle est deux fois plus puissante et fixée deux fois mieux que la version synthétique.
2. Activité antioxydante des caroténoïdes naturels de l’algue Dunaliella satina comparée aux carotènes de synthèse. Murthy KN, Van” A, Rajesha J, Swamy MM, Sowmya PR, Ravishankar GA. Life Sc! 2005 Feb 4, 76 (12) 1381 – 90 Epub 2005 Jan 18 Plant Cell Biotechnology Department, Central Food Technological Research Institute, Mysore 570 020, india. Les résultats démontrent clairement l’effet bénéfique des caroténoïdes d’algue précurseurs de la vitamine A comparativement au carotène synthétique.
L’acérola que je vous propose contient 100% vitamine C naturelle.
L’acérola pousse généralement dans les régions tropicales telles que l’Amérique du Sud. On le retrouve notamment au Pérou mais aussi aux Antilles où il est appelé « Cerise des Barbades ou des Antilles ». Cet arbuste aux fleurs couleur rouge vif donne des fruits acidulés qui sont visuellement proches des cerises.
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A conserver dans son emballage d’origine refermé hermétiquement à l’abri de l’humidité/chaleur et à utiliser rapidement après ouverture. Produit susceptible de s’agglomérer dans le temps mais n’altérant en rien la qualité du produit fini.